La lagune du Quilotoa

Nous avons quitté Quito ce matin, sous la pluie. Mais à peine arrivés une centaine de kms plus loin, à Latacunga, le soleil brille et il fait chaud. Nous décidons d'y passer une nuit parce que cette ville est bien située pour aller visiter la lagune du Quilotoa qui est non loin de là, dans les Andes profondes, à 4 000 m d'altitude. La ville de Latacunga ne présente pas d'intérêt en elle-même.

Le lendemain matin, nous prenons le bus pour Quilotoa, petite bourgade indigène où tous les habitants portent le même nom de famille. Le village est situé en haut du cratère. A peine arrivés sur place, nous nous rendons au bord du cratère pour découvrir cette superbe lagune d'un vert émeraude. Il parait que la couleur de la lagune change selon la saison et l'ensoleillement. Nous sommes en hiver, mi-février, le soleil brille mais les nuages ne sont pas loin. Aujourd'hui, la lagune est émeraude. Parfois, elle est bleue, mi-turquoise, mi-foncée, en été probablement. Il est possible de descendre au bord du lac en 30 minutes mais la montée (1 h 30 au minimum) nous semble trop pénible, étant donné l'altitude (4 000 m), nous ferons donc, comme beaucoup, une visite du sommet qui nous permet, néanmoins d'admirer la lagune d'en haut.

Le village est petit mais tous les habitants, ou presque, sont des commerçants.

Certains proposent des chambres à louer, d'autres ont ouverts de petits restaurants familiaux, les derniers, les plus nombreux, ont installés une boutique de lainages et de petits objets d'artisanat dans leur maison.

Nous découvrons aussi que certains promènent leur lama pour permettre aux visiteurs de prendre une photo, moyennant 1 $.... alors que d'autres proposent une remontée de la lagune à dos d'âne.

Nous reprenons le bus pour descendre vers Latacunga, puis Ambato pour nous rendre à Banos, ville de notre prochaine étape. 200 kms pour moins de 4 $ par personne : qui dit mieux ?