La Nariz del Diablo
- Catherine
- 1 mars 2018
- 2 min de lecture
Oui, c'est vrai, c'est fait presque uniquement pour les touristes ! Quoi que, le jour où nous y sommes allés, il y avait aussi des famille équatoriennes...
Mais ce train vaut la peine ! Malgré le prix, un peu cher, c'est vraiment impressionnant de voir comment on a pu contourner des obstacles quasi infranchissables avec beaucoup d'ingéniosité !

A la fin du XIXè siècle, les équatoriens ont commencé à construire un train, qui avait pour but de relier Guayaquil et Quito. La partie que nous avons découvert, entre Sibambe et Alausi, a été la plus problématique à construire car il s'agit d'une vallée encaissée dans des montagnes. Par un ingénieux système de zigzags, ils ont réussi à déjouer ce problème et à relier Quito. À l'époque, ce trajet entre les deux grandes villes du pays prenait une douzaine d'heures. Ce train n'a même pas fonctionné une centaine d'années, car à la fin des années 90, il a arrêté de rouler. Depuis, certaines portions du trajet sont dédiées au tourisme.

A l'origine, le train reliait Riobamba et Sibambe, mais il part aujourd'hui d'Alausi.
À l'origine, on pouvait également faire le trajet sur le toit du train, ce qui devait ajouter pas mal d'adrénaline à la balade ! Mais depuis, c'est interdit pour raison de sécurité.
Arrivés à la gare désaffectée de Sibambe, une communauté locale, nous accueille pour nous faire découvrir un petit musée où une gentille jeune femme nous parle des coutumes de sa communauté, les Nizag. Ensuite, nous avons droit à quelques danses folkloriques.

Puis retour du train vers Alausi par le même chemin qu'à l'aller : 12 kms de remontée en zigzag le long de "la nariz del diablo".
Très (trop) touristique mais pourquoi pas....
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